LES SOCIÉTÉS DE PENSÉE

couverture du livre Une main cachee dirige

par AUGUSTIN COCHIN

Ce livre répond de manière lumineuse aux mensonges fondateurs de la démocratie moderne. Le politiquement correct contemporain se base en effet sur une légende : celle de la révolution française comme voulue, et réalisée, par le peuple. Ce livre explique comment tous les événements furent, en fait, conduits par une infime minorité d’adeptes.

La France assure-t-on serait née de ces événements, qui en font "le pays des Droits de l'Homme". Ce livre souligne au contraire qu’on vit “rétablir les lettres de cachet, moins de quinze jours après la prise de la Bastille, mais au nom du salut public, et contre les ennemis de la liberté.“

Les conséquences destructrice, incalculables et permanentes de ce mensonge étouffant imposent qu'on le combatte.

On ne peut donc commencer la reconstruction, la "réforme intellectuelle et morale", sans s'interroger sur l'origine et les mécanismes des événements fondateurs, des intrigues et des influences : celles des "sociétés de pensée".

L’auteur : Les travaux d'Augustin Cochin (1876-1916), élève remarquable de l'École des Chartes, espoir des études historiques, furent malheureusement interrompus par la guerre. Capitaine au 146e Régiment d'infanterie cet immense historien est tombé, âgé de 40 ans, mort pour la France.

L’œuvre : Il nous a laissé cependant des écrits d'une importance considérable. Il y répond à la fois à la question du "complot" et à celle des idées qui ont accompli le cataclysme appelé "révolution française".

On remarquera ainsi qu’il a pu prévoir, dès le début du xxe siècle, ce qui se produirait par la suite : "C'est un devoir pour les initiés. Il faut les forcer d'être libres, a dit Rousseau. Les jacobins de 93, qui ont affaire à des adultes, s'y prendront par la Terreur; ceux de 1909, écrit-il [page 43], qui ont le temps de penser aux enfants, par l'enseignement forcé et la mainmise légale." Cet endoctrinement et cet encadrement n'ont cessé depuis de se perfectionner, tout en coûtant de plus en plus cher, jusqu'à nos jours, sous l’influence de l’expérience Herriot de 1924, du front populaire de 1936 du plan Langevin-Wallon de 1944, ou du décret Boulloche de 1959 etc.
On notera aussi que la conclusion du livre démontre porte ce que l'auteur nomme "patriotisme humanitaire" : le pays n'est plus qu'un instrument au service des abstractions jacobines. Celle-ci correspondent exactement à ce que l'on appelle aujourd'hui "mondialisme", tendant à abolir à la fois les peuples et les libertés.      

La révolution fondatrice de notre démocratie
Quelques citations

Si l’on veut connaître un pouvoir démocratique comme il est, et non plus comme il veut qu’on le voie, ce n’est évidemment pas à lui qu’il faudra le demander. (...)

La société de pensée ignore sa loi, et c’est justement ce qui lui permet de se proclamer libre : elle est orientée à son insu, non dirigée de son aveu. Tel est le sens du nom que prend dès 1775 la plus accomplie des sociétés philosophiques, la capitale du monde des nuées : le Grand Orient. (...)

Les sociétés de pensée ne sont pas le socialisme, mais le milieu où le socialisme est sûr de poindre, de croître et de régner, quand rien ne l’annoncerait, comme dans les loges de 1750. La société réelle n’est pas la révolution, mais le terrain où la révolution perdra, où l’autorité, les hiérarchies gagneront, quand tout serait révolutionnaire, hommes et lois, comme dans la France de thermidor an II, sitôt brisé le joug social des Jacobins. (...)

C’est un devoir pour les initiés. "Il faut les forcer d’être libres", a dit Rousseau. Les jacobins de 93, qui ont affaire à des adultes, s’y prendront par la Terreur ; ceux de 1909, qui ont le temps de penser aux enfants, par l’enseignement forcé et la main-mise légale. La liberté imposée de la sorte est un dogme, qui dépasse et contraint dans un sens la volonté actuelle d’un peuple, comme l’autorité politique ou religieuse dans l’autre. (...)

Dès le 28 juillet 1789, l’un des chefs du parti de la liberté, Duport, proposait de fonder un comité des recherches qui pût violer le secret des lettres, et enfermer les gens sans les entendre. C’était rétablir les lettres de cachet, moins de quinze jours après la prise de la Bastille, mais au nom du salut public, et contre les ennemis de la liberté.

Rien de plus naturel, dès lors, aux yeux des philosophes, entraînés depuis trente ans à ce genre de dialectique. La motion fut votée et fit fortune, comme on sait. (...)

Augustin Cochin

Né à Paris en 1876, mort pour la France en 1916.
Ancien élève de l'École des Chartes, il était le rénovateur et l'espoir de l'étude critique de l'histoire révolutionnaire.

En savoir plus sur ce livre → L'Insolent du 22 novembre 2011 : "Complot ou pas complot ?

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